Ce n'était rien qu'un peu d'eau.
Rien qu'une vague qui allait et venait sur mon rivage.
Ce n'était qu'une journée du mois de juin.
Ce n'était qu'une main ouverte sur la tienne.
Ce n'étaient que des petits doigts cherchant ma peau
Ce n'était que ton cœur, là tout contre le mien.
Ce n'étaient que tes yeux immenses ouverts sur le monde.
Ce n'était que ta bouche pressée contre mon sein
Ce n'était qu'un moment complice avec ton père.
Ce n'étaient que cinq lettres toutes emplies du monde des elfes et huit autres qui la rattachaient aux fées.
Ce n'étaient que cinq lettres toutes emplies du monde des elfes et huit autres qui la rattachaient aux fées.
C'était il y a quatre ans tout juste. Quatre ans d'une folle aventure. Quatre ans de complicité, quatre ans d'amour fol.
Quatre ans de rires interminables. Quatre ans de pleurs aussi, de disputes aussi brèves et fortes qu'un orage estival.
Quatre ans de nos deux caractères l'un tout contre l'autre, qui s'apprivoisent quelquefois un peu fort.
Quatre ans à retrouver en elle un peu de mon enfance, comme pour mieux la revivre, comme pour panser les blessures qui la retiennent.
Quatre ans à laisser le monde doucement l'entourer.
Quatre ans à me dire que j'ai de la chance d'avoir été choisie, et que j'espère en être digne.
Quatre ans à voir sortir de moi le meilleur et le pire, pour toujours trouver meilleur ensuite.
Quatre ans à constater que la maternité nous change plus profondément que n'importe quoi d'autre. Quatre ans à me rapprocher de mes amis devenus parents et quatre ans à en perdre d'autres sur le chemin, pas tous heureusement.
Et des quatre ans comme ça... un millier ne suffiraient pas à étancher la soif d'amour que cette source a créée.
Ce n'était presque rien, de ces presque riens qui changent une vie. C'était comme le battement d'aile d'une libellule un soir d'été qui devient une tornade de vie dans le jardin de mes rêves.
Ce n'était rien qu'elle ma fille, ma première née, le sang de mon arbre qui se fond pour lui donner racine. Rien qu'elle devenue toute une énorme partie de moi.
Ce n'était rien qu'un tout petit bébé qui m'a changée en mère.
Quatre ans de rires interminables. Quatre ans de pleurs aussi, de disputes aussi brèves et fortes qu'un orage estival.
Quatre ans de nos deux caractères l'un tout contre l'autre, qui s'apprivoisent quelquefois un peu fort.
Quatre ans à retrouver en elle un peu de mon enfance, comme pour mieux la revivre, comme pour panser les blessures qui la retiennent.
Quatre ans à laisser le monde doucement l'entourer.
Quatre ans à me dire que j'ai de la chance d'avoir été choisie, et que j'espère en être digne.
Quatre ans à voir sortir de moi le meilleur et le pire, pour toujours trouver meilleur ensuite.
Quatre ans à constater que la maternité nous change plus profondément que n'importe quoi d'autre. Quatre ans à me rapprocher de mes amis devenus parents et quatre ans à en perdre d'autres sur le chemin, pas tous heureusement.
Et des quatre ans comme ça... un millier ne suffiraient pas à étancher la soif d'amour que cette source a créée.
Ce n'était presque rien, de ces presque riens qui changent une vie. C'était comme le battement d'aile d'une libellule un soir d'été qui devient une tornade de vie dans le jardin de mes rêves.
Ce n'était rien qu'elle ma fille, ma première née, le sang de mon arbre qui se fond pour lui donner racine. Rien qu'elle devenue toute une énorme partie de moi.
Ce n'était rien qu'un tout petit bébé qui m'a changée en mère.
Ce n'était presque rien et c'était tout. C'était toi. C'était le début de nous.
C'était la première pierre du chemin de ta vie.
C'était la première lueur du soleil de la mienne.
j'aime..
RépondreSupprimerBon anniversaire Petite Elfe !!!
RépondreSupprimerPlein de bisous à vous trois en attendant de vous les faire en vrai de vrai !