Je ne suis pas une fanatique de Noël, rapport à mon histoire personnelle, mais aujourd'hui j'ai décidé que ça devait changer... qu'il me fallait voir Noël autrement, pour continuer à rêver un peu plus.
Un petit conte, ça vous tente?
Bien avant la naissance du monde, un petit peuple errait dans l’Univers à la recherche d’une terre sur laquelle s’établir. Ainsi, au fil de ses pérégrinations, le peuple des fées trouva la Terre.
A l’aube du monde, les fées créèrent la magie. Le second jour, elles semèrent la féérie. Le jour suivant, elles confièrent l’amour aux vents, les priant de le souffler sur toute la surface de cette petite planète.
Une fois leur tâche accomplie, les fées vécurent en paix et le temps passa…
La vie s’écoulait au rythme des naissances de peuples féériques. Et la magie, toujours, faisait tourner le monde.
Cependant, un jour, la fée Elayah fit un terrible constat. Plus aucune de ses semblables ne semblaient prêter attention à la magie du monde. Les fées ne rêvaient plus, elles n’étaient plus capables de s’émouvoir de l’’instant. Elles ne savaient plus s’abreuver d’amour dans le regard de l’autre. Elayah, qui connaissait bien les anciennes légendes, refusait de voir la féérie mourir et décida de convoquer la Grande Assemblée. De chaque village, une fée sage fut envoyée, et bientôt la capitale de Faërie bruissa de mille rumeurs…
Au crépuscule du jour de la Lune, la Grande Assemblée prit place dans la salle des longs instants. Chacune des fées présentes retint son souffle, tandis qu’Elayah parlait. Elle souhaitait, dit-elle, créer une race nouvelle, une race qui serait capable de connaître ce que les fées avaient oublié, qui pourrait vivre intensément la magie. Une race qui saurait vivre, parce qu’elle serait mortelle. Les fées restèrent un instant interdites devant la proposition d’Elayah, mais cette dernière passait pour être sage et l’Assemblée accepta de considérer sa requête.
La discussion fut longue, se prolongeant jusqu’à la fin du mois de l’oubli. Les fées décidèrent qu’il était temps que le monde change, et c’est ainsi qu’elles créèrent l’Homme.
Les premiers temps, l’Homme se révéla parfait. Il savait rire de la caresse de l’eau sur sa peau, vibrer au son du vent dans les feuillages, pleurer devant la neige étincelant sous la lumière de l’astre roi. Mais cela ne dura pas. Très vite, l’Homme s’habitua. Ce qui faisait la magie de la vie devint pour lui la banalité du temps qui passe. Et, un jour, les fées disparurent. C’est du moins ce que crut l’Homme. Les fées, quand à elles, espèrent. Depuis des millénaires, elles attendent que les humains sachent de nouveau ressentir la magie de l’instant. Qu’ils découvrent que l’amour est soufflé par les fées qui chevauchent les vents. Qu’enfin l’Homme sache s’émerveiller, chaque jour un peu plus. Qu’il rêve les yeux ouverts, tout simplement.
C’est en réponse aux espoirs du peuple des fées que l’Homme a créé Noël. Pour transmettre à ses enfants la capacité à entrer dans le monde des fées. Pour qu’ils aient le choix de continuer à croire…ou pas.
Joyeux Noël!
et bien, ton petit conte me fait réfléchir...Très beau texte, et très vrai ! On ne se rends pas toujours compte du bonheur qui nous entourent.......A tord !
RépondreSupprimerAlors, merci ! ça me fait prendre conscience de pleins de choses...j'essaierai de me le rappeler à certains moment de ma vie, et j'apprendrai à ma crevette, à s'émerveiller devant les choses que nous donnent la vie :) Merci.
Merci Valérie!
RépondreSupprimerJe te souhaite plein d'émerveillements pour 2012 alors :)
j'aime pas j'aaadddooorrreee!! merci pour ces deux heures av toi!! merci pour le café et surtout grand merci pour les chocoulat que j'ai engouffré plus vite que mon ombre...(luky luke n'a qu'a bien se tenir!!) pleins de bisous (et surtout à la plus petite des deux ;) )
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