vendredi 11 novembre 2011

Comment on fait les petits elfes?

Toi qui n'a pas encore accouché... passe ton chemin ou va chercher ta bassine à vomi, c'est au choix ou ne râle pas si maintenant t'as plus envie (de toute façon si la crevette est en toi, c'est trop tard niark niark niark).

Je vais en effet te parler de ce moment par lequel il faut bien passer merveilleux que fut mon accouchement. Ok, je t'en avais un petit peu parlé , mais j'avais gardé le meilleur pour te le raconter plus tard, quand on se connaîtrait mieux (histoire que tu ne fuies pas mon blog dès le début).

D'abord, avant d'accoucher, il faut bien coucher, il faut que grossesse se passe. Et franchement, je m'en serais bien passée, certains jours!
D'abord, il y a eu cet "acte manqué", ce début de grossesse dont je suis sûre (même si ma prise de sang trop tardive a dit que non je n'étais pas enceinte). Ca n'a pas duré longtemps, peut-être deux ou trois semaines mais ce petit chose qui avait décidé d'élire domicile au creux de mon ventre s'en est allé...pfffff! Au revoir, bébé de mes rêves... Bonjour angoisse!
Cependant, j'avoue que j'ai eu de la chance, je suis tombée enceinte très vite ensuite. Cette fois, c'était Petite elfe qui avait décidé que je serai sa maman.

C'est donc confirmé, y'a une crevette (ou un homard) en moi, youhou! Enfin... c'est plus burb que youhou en vérité. La vérité c'est que j'ai quelques problèmes digestifs depuis que je suis enceinte. Légers, hein, juste quelques nausées (au début), puis un peu de vomissements (genre juste 4 à 8 en moyenne par jour bordel). Nan mais, tu sais, les vomissements c'est pas drôle mais ça dure pas. Quand le troisième mois sera fini, hop, ça passera! Ah bah oui... pour le commun des mortels peut être mais nous, les elfes, on a peut être une vision différente des choses. Toujours est-il que j'ai bien vomi pendant 9 mois. Sissi. Seul le Spasfond m'a sauvé des dégueulis vomissements quotidiens sur la fin.

Sinon, à part les vomissements, y'a eu les contractions. Pas à la fin de la grossesse, non (en vérité, pas une seule contraction en fin de grossesse à part au moment fatidique d'accoucher). Moi, j'ai voulu faire original, j'ai contracté à fond en début de grossesse. En fait, à chaque fois que je prenais la voiture (t'ai-je dit que mon école se trouve à presque 40 km de ma maison?). Du coup, à force de contracter 45 minutes matin et soir, j'ai supplié qu'on m'arrête. Sissi, j'ai supplié, parce que ma gynéco était absolument contre, je n'avais aucune raison de m'arrêter de bosser j'allais très bien. (résumons rapidement : nous somme en janvier -il neige donc et je bosse à 1000 mètres d'altitude-, je suis enceinte de 4 mois, je contracte en moyenne 1h30 par jour, je bosse debout toute la journée à naviguer entre 4 niveaux de 19 élèves toujours malades et je suis asthmatique sous trithérapie permanente et non immunisée rubéole - il est où le problème???). En vérité, j'ai du l'émouvoir avec mes yeux de Chat Potté et mes sanglots dans la voix puisque j'ai quand même eu mon arrêt.

Du coup, si tu suis bien, je suis au chaud à la maison, il me reste 5 mois à me reposer tranquillou à la maison en entrant tout doucement en mode baleine... Tu y a cru? Naïf (ve), va! Papa elfe et moi avons décidé d'acheter une maison pour y abriter notre mini-nous. Il me reste donc 5 mois pour : aller aux visites chez le notaire, rencontrer les proprios, aller à la banque, faire tous les cartons pour le déménagement, passer des heures sur les forums pour choisir enfin les bonnes couches lavables, garder la fille de papa elfe pendant les vacances scolaires, aller à mes visites gynéco et mes prises de sang mensuelles, et enfin organiser ce putain de déménagement et déménager.

Arrive trop tout doucement avril et son lot de péripéties en tous genres. D'abord, LA nouvelle : après avoir appris que mon enfant, mon trésor serait un garçon, puis en fait non, une fille, la gynéco commence à sérieusement douter et me passe un petit coup de fil. Finalement, elle se demande quand même si je ne couve pas un bébé hermaphrodite et j'ai rendez-vous dans trois jours à l'hôpital pour un "diagnostic anté-natal". Même si je fais diversion dédramatise en parlant de mon "petit escargot", je n'en mène vraiment pas large...imagine un peu ce que ça impliquerait, merde! Entre-temps on déménage, c'est dur mais je tiens à peu près le choc.

3 jours plus tard, donc, nous voilà au grand l'hôpital, pour ce fichu diagnostic. Ambiance glauque, coin isolé.  Dnous un couple sort en larmes et file au secrétariat prendre rendez-vous pour une IMG le plus vite possible. Moi, perdue, je regarde cette maman enceinte au moins autant que moi, je pleure au fond de moi pour elle et je me demande ce qu'on fout là. On rentre enfin, c'est à nous... pour ma première (et dernière) écho en 4D, je n'ai même pas le temps de voir le visage de mon enfant -par contre, son entrejambe, à la fin je la connaissais par coeur). Le moment est long, angoissant même puisqu'on ne me dit rien (ou si peu), concentration oblige. Verdict : "Je vois un utérus, apparemment tout va bien, c'est une petite fille, quasi sûr". Tu as compris, je suis quasi soulagée. En fait, j'attendrai jusqu'au bout d'avoir cette fichue certitude.

Voilà donc pour ma grossesse fort réjouissante. Cette période, ce n'est pas que je veux l'oublier mais elle a été difficile pour moi. J'ai eu beaucoup de mal à me projeter dans la grossesse, pas vraiment aidée par le papa qui a agi comme s'il niait ce qui se préparait et du coup... je n'osais même pas parler à mon enfant, comme si j'avais fait un truc de mal. Enfin bref...

Arrive le vendredi 11 juin 2010. Il est environ 17h, je suis tranquillou avachie allongée dans le canapé et je regarde pour la Xième fois Harry Potter et la coupe de feu, avec la ferme intention de me refaire toute la série. Il m'en reste donc 3 à regarder, si tu suis. Je suis à 12 jours du terme théorique de la grossesse.
Encore une énième envie pressante, je me traîne jusqu'aux toilettes puis en ressortant, je me pisse dessus. Enfin, c'est ce qu'un instant, j'ai cru, au milieu de ma flaque dans la cuisine.
Ni une, ni deux, je saute sur le téléphone et j'appelle ma maman :
"Allo?
-Euh...Jonat? (Et merde, mon frangin!)
-Salut sister, ça roule? (très drôle, avec mon ventre proéminent, ça"roule" bien, oui!)
-Passe-moi maman, vite, s'il te plaît
-Ben jpeux pas elle est aux ânes, jlui dis de te rappeller
-NAN! JE VEUX LUI PARLER MAINTENANT
-Euh... je la vois dans la rue, tu veux que je l'appelle?
-Dis-lui que c'est urgent, magne-toi le cul bordel (maman elfe est très vulgaire dans certaines occasions)
-Mais qu'est-ce-que t'as???
-Mais je perds les eaux, merde!
-MAAAAAAMAN, VIENS VITE C'EST KARINE ELLE A PERDU LES OS!!!!!"
Et voilà. Voilà comment tout le quartier a su que j'allais partir pour la maternité. Ma mère, quand à elle, est arrivée goguenarde 5 minutes plus tard en me disant "tu as traumatisé ton frangin, il m'a demandé ce qu'il pouvait faire pour t'aider..."

Ca y est. Dans quelques heures ma fille sera là. Enfin...j'espère, parce que voilà, ça fait 40 minutes que j'ai perdu les eaux, on est à la mater et je n'ai pas l'ombre d'une mini-riquiqui-poucepouce contraction. Le désert de Gobi de la contraction est en moi.
On file au monito, qui confirme que "c'est pas pour aujourd'hui, peut être bien même pas pour demain... Si dans 24 heures toujours rien, on déclenche". Youpee. Je sauterai bien de joie si seulement je fuyais pas de l'entrejambe et que je ne pesais pas 15 kg de plus que d'habitude.

Papa elfe arrive, on m'enferme m'installe dans une super chambre individuelle et c'est parti pour l'attente. C'est curieux, je suis plutôt sereine, c'est un moment fort de ma vie qui se joue et j'attends ça avec un mélange d'espoir, d'amour, de peur aussi... j'ai vraiment la sensation d'être enfermée dans une bulle, de flotter au milieu de cette chambre. Heureusement, quelques contractions finissent par arriver, mais rien de bien folichon. Je prends mes granules, en tout cas, ça peut pas faire de mal et peut être même que ça m'aidera.
La sage-femme passe de temps en temps, elle est super désagréable, et en plus elle ne m'annonce que des mauvaises nouvelles. Enfin, toujours LA même mauvaise nouvelle "col fermé, long et dur (on parle toujours de mon col de l'utérus, fais gaffe à ce que tu penses!!!), j'arrive à peine à le toucher" (tu m'étonnes, j'ai l'impression de sentir ton bras coude inclus à l'intérieur de moi!).

Bon.... tic-tac, tic-tac... il est minuit, la sage femme débarque. "Toujours rien de probant, je vais vous donner un cachet pour ramollir le col et puis vous faire dormir. Il faut dormir, pour être en forme pour la suite. De toute façon, vous n'accoucherez pas avant samedi soir, voire dimanche." A la suite de son beau discours, elle somme papa elfe de rentrer à la maison et de me laisser dormir. A ce moment précis, je n'aurais pas su dire si le pire était qu'on pouvait penser une seconde qu'avec les contractions que je commençais à me payer on pouvait dormir ou bien si le pire était au contraire que mon mari se soit barré chez nous sans opposer de résistance à cette petite bonne femme acariâtre.

Toujours est-il qu'il est minuit, je suis dilatée à 3, mes contractions sont "inefficaces" et je suis couchée dans une chambre d'hôpital pour la première fois de ma vie avec pour seuls compagnons mon tube de granules et Le mage du prince, tome1, déjà lu 2 fois. Enfin, ce ne sont pas les seuls...il y a aussi mes contractions. Qui se sont étrangement réveillées avec mon entrée dans la solitude de cette chambre.

Je te passe mes essais de balade dans le couloir (où les sages-femmes me regardaient de travers), ma demande pour avoir un ballon (mais non, pas un ballon de foot, un gros ballon de gym pour me détendre) puis un coussin d'allaitement, mes assis/à genoux/couchée (mauvaise idée), les monitos qui à chaque heure me clouaient de douleur sur le lit et disaient "contractions inefficaces" bordel de merde.
Je te passe aussi mes tentatives pour faire entendre que j'étais un être humain, avec des besoins. J'ai accouché par les reins (ouïlle) et je n'étais pas capable de rester allongée sur le dos, pourtant c'est ce à quoi la SF voulait me forcer 40 minutes d'affilé chaque fois qu'elle venait. Chut, ne lui dis pas mais...dès qu'elle sortait je me jetais à terre puis quand elle revenait je me hissais sur le lit puis me gaussais intérieurement en l'entendant marmonner" il a du glisser ça n'a rien enregistré".

Sinon, ben...rien de sensationnel, j'ai attendu jusqu'à trois heures du matin avec des contractions que je pensais plutôt "super douloureuses" mais en me disant "m'enfin, t'accoucheras pas avant demain soir, ça doit être du pipi de chat, ça, arrête un peu, veux-tu?". En tout cas, pas une maman autour ne peut se vanter de m'avoir entendu, je suis restée muette comme une tombe à sanglotter pitoyablement chouiner discrètement à genoux par terre à chaque contraction (mais...euh...c'est souvent, quand même!)

A trois heures du matin, madame acariâtre revient. Je lui explique que depuis 20 bonnes minutes à chaque contraction je pousse sans pouvoir m'en empêcher et je me fais engueuler comme du poisson pourri en retour (traduit version maman elfe) "Nan mais vous êtes complètement tarée, on pousse quand on accouche, pas avant, c'est nimportnawak". Ensuite, elle fait son monito à la con et me demande sournoisement si je veux qu'elle m'examine, pour me faire plaisir, pour me dire si on a un peu évolué.
"Oui"
Et là... je me délecte encore en pensant à l'expression que j'ai vue apparaître sur son visage tandis qu'elle fouillait en moi à la recherche du col perdu... et son cri "Ah! Mais vous êtes à 8, je vais vite vous chercher une blouse et on descend en salle d'accouchement". Je saute sur le tel, appelle papa elfe "Magne-toi le cul, alle arrive!!!", acariâtrewoman revient, m'examine et bafouille un "purée vous êtes à 10, vous êtes en train d'accoucher, on descend avec le lit, si jamais le bébé arrive dans l'ascenceur" (super, ta blague!). Ah, j'oubliais, elle me demande aussi si je veux la péridurale... Bah voui, bien sûr, je viens de m'enquiller 3 heures de contractions hyper douloureuses qui montaient jusqu'à plus de 160 sur ta putain de machine et maintenant que ça vient, tu crois que je vais flancher? Nan. Pas de péri.

On est vite descendues, au rythme des encouragements et des félicitations de la puéricultrice à qui je broyais la main (d'ailleurs, j'ai bien aimé, accoucher sans péri, c'est être l'héroïne du jour de la mater, c'est drôle!), papa elfe est arrivé tout juste à temps (scène surréaliste, on voyait déjà le sommet du crâne de ma fille, je pleurais comme une gamine "je vais accoucher toute seule" et la SF me répondait "essayez de ne pas pousser"). Cette nuit là, nous étions 4 à accoucher, pour une seule SF, et franchement j'admire sa gentillesse et je lui pardonne (presque) l'épisiotomie de la mort qu'elle m'a faite puis recousue presque entièrement à vif. Elle s'appelle Laëtitia, d'ailleurs, cette sage-femme (les Laëtitia m'ont toujours aidée à accoucher au sens propre ou figuré, me rends-je compte...)

Ca a quand même été un peu long, petite elfe était plutôt un beau bébé, mais je n'ai pas souffert pendant mon accouchement, toute à mon bonheur de la savoir bientôt dans mes bras. La SF a découpé soigneusement mon entrejambe malgré mon refus ("ce sera une toute petite épisio", mes fesses, oui! 9 points, rien que dehors... compte donc au moins 16 en tout!), puis la tête de petite elfe est sortie, suivie de ses épaules. Il est 4h24, nous sommes le 12 juin 2010, ma fille est venue au monde comme je le souhaitais (ou presque), je la prends dans mes bras et je lui murmure "Bienvenue, ma fille".

C'est beau, hein? Mais c'est pas fini, quand même, c'est maintenant que vient l'extirpation du placenta, que la SF a absolument tenu à me montrer (mais filez-moi une bassine, que je vomisse!), puis les réjouissances de l'interminable du  moment de couture auquel j'ai eu droit. Ma SF, avec beaucoup d'humour, a du me dire une bonne dizaine de fois "Non, mais je vais pas refaire d'anesthésie, c'est le dernier" (pensait-elle qu'accoucher, ça rend débile?). Les points, c'est quand même le point noir (rhoooo) de l'affaire, la seule chose qui me fera réfléchir à deux fois si un jour je dois à nouveau donner la vie (non mais c'est surtout l'hameçon spécial couture, en fait...).

Cela dit, je garde globalement un bon souvenir de mon accouchement, et je suis contente d'avoir accouché "naturellement". Je sais que pour certains c'est idiot, voire incompréhensible, mais pour moi, vivre l'accouchement, sentir descendre puis naître ma fille, c'était vraiment une seconde naissance. J'avais besoin de ce passage pour devenir mère. Cela dit, toi qui as accouché avec une petite péri, je ne te jette pas la pierre, au contraire (je te rappelle que chez moi, le travail n'a pris que 3 heures).

Et toi, tu gardes quel souvenir de ton accouchement? (ou de celui de ta nana...)
.
Demain, cela fera 17 mois que tu es née, mon amour, et chaque jour à tes côtés est un cadeau des elfes...
Je t'aime

14 commentaires:

  1. ça toujours emouvant les recits d'accouchements !!!!
    Bravo

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  2. la maman du ptit poulet11 novembre 2011 à 18:51

    Ah ça l'accouchement sans péri je peux imaginer avec mon casi accouchement sans (bah oui je l'ai demandée quand meme avec le col ouvert à 8mdr)
    mais c'est bien mérité tu nous a fait une jolie elfe :)

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  3. déjà 17 mois n'empeche!!!
    pour ma part, souvenir d'accouchement génial (car péri 100% réussi ...et on sent bébé passer malgrè tout!!!), surtout vu la situation... départ pour la mater au lieu d'aller faire le réveillon et pendant 2h, mini-compétition avec une autre maman pour savoir qui allait faire le 1er bébé de l'année!!! Bref, génial, et en prime, pas trop de douleur car mini riquiqui episio (pourtant maxi gros bébé) et surtout un petit trésor tant attendu qui était magnifique en arrivant...
    Finalement, accoucher ça se fait les filles???!!! la récompense est tellement belle que ça vaut la peine d'en chier quelques heures. bizzz

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  4. ahhh l'accouchement .... le mien ne s'est pas du tout du tout passé comme j'aurais voulu... et il a fini en césarienne d'urgence youhouuu jte cache pas ma frustration ! sinon y'a le réçit sur notre blog jvais pas tout réécrire ici ( Maman des Villes n'est pas une fainéante non , elle est économe de ses moyens!;) )
    Sinon niveau grossesse je compatis grandement sur les vomissements , les toilettes j'ai failli y emménager ! Maman des villes

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  5. Merci les filles! @Laura : 17 mois déjà, oui!
    @ maman des villes : pas cool la césarienne, je vais aller lire cet article que je n'ai pas encore lu chez vous!

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  6. Bon tu as du lire mon "super" accouchement... juste une question : t'as accouché où?

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  7. Je déteste les maternités et ton récit ne me réconcilie pas avec elles.

    Joli récit cela dit, j'ai presque envie de remettre ça, pour accoucher comme je le souhaiterais, peut-être à la maison, mais là, je m'égare, Mr Broco ne voudra jamais un autre bébé et moi parfois, je ne suis pas sûre... Mais bon, un bel accouchement naturel, comme tu dis, pour te sentir renaître, j'aimerais le vivre !!! oooh oui !

    bienvenue petite Elfe ! ;)

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  8. ouaaa, et ils t'ont proposé une péri alors que tu étais a 10 oO moi quand je suis arrivée, a 8 on m'a dit que ca serai trop tard....je suis d'accord pour le coté "on est l'heroine du jour sans péri" , moi la sage femme de la journée, en arrivant dans ma chambre, m'a dit, "ah, c'est vous qui avez accouché sans péri"? ^^ J'en suis super fiere maintenant (meme si sur le coup, j'aurai vendu pere et mere pour l'avoir cette saloperie ^^ )

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  9. Oh la la 3 heures quelle chance ! Moi pour mon accouchement j'ai mis 19 heures mon col ne se dilaté pas, ma super Nana avait le cordon autour du cou et ma tension n’arrêtais pas de chuter ( 6 voir 7 de tension c'est pas tip top ).Du coup césarienne d'urgence . Et pour couronner le tout les sage femmes infirmière et Cie n’arrêtais pas de me dire : Et le papa où est il ? Et moi qui répondait : Le papa ?! Il en veux pas il en a voulu pendant 2 ans puis a 4 mois de grossesse il en a plus voulu . Bref ... Espérons que mon deuxième accouchement se passera mieux . J'appréhende un peux c'est quand même dans 1 mois et 28 jours . Je verrais bien maintenant je sait a quoi m'attendre . Bonne journée maman Elfe =)

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  10. moi j'ai eu un accouchement de rêve à la maison. Perte de eaux à 2h, et à 7h42 ma fille était là. Un vrai bonheur, et une sage femme géniale. J'avoue qu'heureusement qu'elle était là pendant les contractions, pour m'aider à ne pas luter, mais à accompagné on bébé. Et ça soulage vraiment. A refaire sans soucis ! D'ailleurs j'étais entrain de sortir ma fille, et entre 2 contractions je dis à son père "quand tu veux on en refait un", là il m'a dit "heu, on fini cella là d'abord peut être". J'étais tellement bien!

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Et toi, tu en dis quoi?